Vous trouverez ici l'ensemble des informations utiles à la culture des Phalaenopsis. Ces informations ne sont que des lignes directrices, que vous devrez adapter aux paramètres propres à votre intérieur ou à votre matériel de culture. Il va de soi qu'une orchidée posée sur le rebord d'une fenêtre et la même orchidée cultivée en terrarium ne va pas demander les mêmes soins. Dans tous les cas, ne changez de méthode de culture que si cela s'avère nécessaire : on ne change pas une équipe qui gagne et ce, même si vous faites l'inverse de ce que la plupart des cultivateurs conseillent !
Retenez aussi qu'il vaudra toujours mieux pécher par défaut que par excès, que ce soit pour l'arrosage, l'humidité, la luminosité ou l'engrais. En effet les carences en eau, hygrométrie ou engrais ne tuent que lentement les Phalaenopsis. A l'inverse un excès d'apport d'eau ou d'engrais aura tôt fait de malmener les racines, de manière souvent irréversible. De même, une humidité trop importante pourra poser des problèmes phytopathologiques alors que s'il en manque, la plante vous le fera savoir en séchant lentement par les extrémités, ce qui vous laissera le temps de réagir. La lumière lorsqu'elle n'est pas assez forte, provoque des problèmes de croissance : absence de croissance, étiolement (la plante s'allonge anormalement pour aller chercher la lumière), absence de fleurs, décoloration des feuilles… Un excès de lumière quant à lui, peut "griller" une partie de vos plantes en quelques heures seulement et de manière définitive !
Si vous êtes pressés
Voici un résumé des principales règles à respecter pour cultiver un Phalaenopsis :
1. Mettez-les près d'une fenêtre ou dans un endroit lumineux, en évitant le soleil direct l'été et l'après-midi.
2. Arrosez en moyenne une fois par semaine l'été, une fois tous les 10 jours l'hiver. L'arrosage doit être abondant et complet. Ne laissez pas d'eau stagner dans la soucoupe ou le cache-pot.
3. N'arrosez qu'avec de l'eau à température ambiante, sans chlore ni calcaire (ex : eau de pluie, eau filtrée, eau minérale…).
4. Mettez de l'engrais adapté un arrosage sur 2 l'été, une fois par mois maximum l'hiver. Respectez les doses indiquées (ou diminuez-les).
5. Ne les mettez pas dehors l'été, veillez à ce qu'ils n'affrontent pas des températures inférieures à 16°C ou supérieures à 35°C.
6. Surveillez l'état du mélange de culture, s'il semble trop vieux (il ne sèche pas, il est noir et fragmenté), rempotez sans tarder.
Ces recommandations sont surtout destinées aux débutants. Elles sont valables pour la majorité des Phalaenopsis hybrides mais vous devrez vous reporter aux fiches botaniques pour les plantes plus délicates que sont les Phalaenopsis botaniques.
Note : compte tenu des multiples paramètres à prendre en compte lors de la culture de ces plantes, les conseils qui suivent ne sont que des "moyennes" de ce que j'ai pu observer ou lire. N'oubliez pas que ce ne sont que des conseils 🙂
Arrosage ; Engrais ; Floraison ; Hygrométrie ; Lumière ; Pots et supports de culture ; Rejets et keikis ; Rempotage ; Substrat ; Température
Lumière
Les Phalaenopsis vivent généralement à l'orée des forêts humides, accrochés aux arbres. Ce sont donc des orchidées relativement peu gourmandes en lumière et elles n'apprécient guère le soleil direct (sauf le matin et l'hiver). Cela dit, si la luminosité est insuffisante la plante ne pourra pas se développer correctement ou pire dépérira. Plusieurs solutions sont possibles pour offrir à vos plantes la lumière dont elles ont besoin :
Rebords de fenêtre :
C'est le cas le plus fréquent. Il faut alors les mettre à proximité de la fenêtre. Laissez 10 à 20 cm au minimum entre les vitres et la plante. Sans éclairage artificiel, il ne faut pas espérer les éloigner trop des vitres (pas plus d'un mètre) car la quantité de lumière diminue rapidement en intérieur lorsqu'on s'éloigne des fenêtres. Bien entendu, l'exposition a également son importance : évitez les fenêtres côté Nord car trop peu lumineuses et veillez à protéger avec un voilage celles exposées Sud ou Sud-ouest. Enfin, il est évident que la présence d'un radiateur sous la fenêtre va poser des problèmes l'hiver, évitez donc ce type de disposition.
En plus de ces indications, il faudra tenir compte de la situation de votre maison ou appartement. Si vous êtes en ville avec beaucoup de grands immeubles aux alentours, il faudra rapprocher vos orchidées un peu plus des fenêtres et ne privilégier que les fenêtres orientées Sud. Si vous n'avez pas de fenêtre côté Sud ou si votre appartement est malgré tout trop sombre, vous risquez d'avoir du mal à cultiver vos Phalaenopsis. Il existe cependant une alternative : l'éclairage artificiel.
La lumière artificielle :
Bien que nécessitant un peu d'investissement, l'installation de lampes ou de néons permet un contrôle total de la luminosité. Quelques règles cependant à respecter :
- N'utilisez que des lampes ou des néons adaptés à l'horticulture. Généralement il est conseillé d'en mettre plusieurs (un spectre "chaud" (rouge ou jaune) et un spectre "froid" (blanc ou bleuté) par exemple). Les néons achetés en magasin d'aquariophilie peuvent convenir, du moment que le spectre convient pour les plantes. Il existe des lampes à large spectre mais elles sont plus onéreuses et seulement recommandées pour les collections importantes.
- N'utilisez pas d'halogènes ou d'ampoules classiques (à incandescence). Elles n'émettent pas le bon spectre lumineux et chauffent trop compte tenu de leur rendement. Une plante a l'impression d'être presque dans le noir à côté de ce type d'éclairage.
- Ne placez pas les plantes à moins de 20 cm des tubes, et pas à plus de 60cm.
- Eclairez environ 12 à 16 heures par jour (suivant l'intensité et la saison) si vos plantes ne voient pas la lumière du jour. Dans le cas d'un appoint de lumière artificielle pour compléter celle apportée naturellement, quelques heures le matin et le soir devraient suffire. Faites en sorte dans ce cas que l'orchidée ait ses 12 heures minimum d'éclairage par jour.
- Il est vivement conseillé d'utiliser un programmateur pour régler les heures d'éclairage.
Note : si vous voulez en savoir plus sur les systèmes d'éclairages horticoles, je vous invite vivement à lire cet article qui devrait beaucoup vous intéresser.
Température
Une bonne température est importante pour le développement des Phalaenopsis. Ces températures idéales varient suivant l'espèce. Dans la nature, la majorité des espèces vivent avec environ 28/30°C le jour et 20/22°C la nuit. En général, les températures rencontrées en intérieur conviennent (entre 18°C l'hiver et 25°C l'été). Cependant un abaissement léger de température la nuit peut être profitable, mais cela est parfois difficile à réaliser en intérieur. Les Phalaenopsis sont pour la plupart des orchidées de serres chaudes, ne les exposez pas régulièrement à des températures inférieures à 18°C. Evitez de passer la barre des 14/15°C, même ponctuellement surtout si le mélange dans les pots est humide. C'est la raison pour laquelle les Phalaenopsis sont des orchidées à ne pas mettre dehors à la belle saison, à moins d'habiter une région où les températures nocturnes le permettent.
Il faut également veiller à ne pas dépasser les 30/32°C. Au-delà de cette température la croissance est ralentie et une température élevée favorise l'apparition de maladies.
Certaines espèces botaniques nécessitent des écarts de plus de 10°C entre le jour et la nuit, ou des périodes de repos marquées et généralement plus fraîches. C'est une des raisons qui, avec l'humidité nécessaire plus importante, font que les Phalaenopsis botaniques sont plus difficiles à réussir. Pour connaître les températures rencontrées dans la nature par les Phalaenopsis botaniques, consultez les fiches botaniques.
Hygrométrie
L'humidité ambiante en intérieur (qui varie en moyenne entre 30 et 50 %) n'est un obstacle que si l'on cultive des Phalaenopsis botaniques (particulièrement en épiphyte). Les hybrides cultivés en pot, bien plus résistants, s'en accommoderont. Il faut tout de même surveiller que la plante ne sèche pas. Dans cette optique, ne placez pas vos plantes dans des endroits à risques, surtout l'hiver (à proximité de la cheminée ou d'un radiateur par exemple). Les premières parties atteintes sont les racines aériennes, la pointe des feuilles et surtout les boutons floraux qui chuteront après avoir séché rapidement. Pour pallier à ce problème, plusieurs solutions s'offrent à vous :
- Le meilleur moyen de s'affranchir de ce problème est de les cultiver en terrarium, mais cela n'est pas toujours possible (pour des raisons évidentes de place, de budget…) voire intéressant si on ne possède que quelques plantes.
- Il est possible de recréer facilement un microclimat humide en disposant de l'eau (dans un bac ou un plateau) sous la plante. On peut utiliser des billes d'argiles pour accroître l'évaporation. Dans tous les cas le pot (ou la plante) ne devra jamais toucher directement l'eau ! La plante pourrait pourrir rapidement. Pour remédier à cela, utilisez une soucoupe retournée qui servira à poser le pot au-dessus du niveau de l'eau. Pour apprendre à réaliser ce genre de bacs, lisez cet article.
- Les vaporisations du feuillage et de la surface du pot sont également bénéfiques, mais faites cela le matin de manière à ce que vos plantes soient sèches avant la nuit. N'oubliez pas que dans ce cas il s'agit d'humidifier légèrement le pot, pas de l'arroser !
- Utilisez ce que l'on pourrait appeler l'effet de masse, c'est-à-dire regrouper les plantes pour recréer un microclimat plus favorable à l'épanouissement de celles-ci.
- Ne vaporisez jamais de l'eau très froide, et utilisez toujours de l'eau de pluie ou filtrée. En effet les minéraux contenus dans l'eau du robinet peuvent former des pellicules sur les feuilles ce qui, à la longue, peut gêner les échanges gazeux.
Arrosage
L'arrosage est la partie délicate de la culture des Phalaenopsis. En effet le besoin en eau de la plante est fonction de plusieurs paramètres :
- Plus il fait chaud et/ou sec, plus la plante aura besoin d'eau souvent.
- Plus le substrat (ou mélange de culture) est grossier, plus la plante aura besoin d'eau souvent.
- Plus il y aura de lumière, plus la plante aura besoin d'eau souvent.
- Une plante en période de croissance aura un besoin en eau plus important qu'une plante en repos.
- Les jeunes plantes sont plus vulnérables au manque d'eau.
- Attendez quelques jours avant d'arroser après un rempotage afin de laisser le temps aux racines blessées de cicatriser.
Comme précisé dans la partie dédiée à l'étude de leurs racines, les racines sont entourées d'un voile blanchâtre appelé velamen. Le velamen agit comme une éponge et protège les racines de la dessiccation. Lorsqu'il est humidifié, le velamen laisse transparaître les cellules vertes situées en dessous. En clair si les racines sont vertes et le substrat foncé, elles n'ont pas besoin d'eau. Au contraire si elles sont blanches et le substrat sec, c'est qu'il est temps d'arroser. Cela donne en moyenne un arrosage hebdomadaire l'été et un arrosage tous les 10 à 12 jours l'hiver pour les plantes en pot (pour les plantes cultivées en épiphyte, arrosez dès que la sphaigne est sèche, soit tous les 2, 3 ou 4 jours suivant l'hygrométrie). Arrosez toujours le matin et en évitant de mouiller le coeur de la plante. Evitez aussi de mouiller les feuilles si jamais, à cause d'une hygrométrie trop élevée, le temps de séchage est long. Ne mouillez jamais les feuilles le soir (car cela limiterait les échanges gazeux, qui sont plus importants la nuit que la journée).
Quelques précisions sur la qualité de l'eau utilisée :
- Utilisez de l'eau à température ambiante, peu chargée en minéraux (eau de pluie, de source, filtrée, minérale…), avec un pH légèrement acide (donc inférieur à 7).
- Evitez l'eau du robinet trop calcaire et/ou trop chlorée, surtout sur de longues périodes. Si elle sent trop le chlore, laissez-la reposer 24 heures dans un récipient ouvert avant de l'utiliser. Si elle est vraiment trop calcaire, utilisez de l'eau de pluie ou de l'eau minérale/de source. Vous pouvez aussi utiliser des carafes filtrantes pour améliorer la qualité de l'eau mais cela n'est rentable que pour les petites collections.
- Les eaux déminéralisées ou osmosées peuvent être utilisées mais avec un léger apport d'engrais (car il n'y a pas assez de minéraux sinon).
- Si vous décidez d'utiliser de l'engrais en poudre, dissolvez-le dans l'eau quelques heures avant l'arrosage.
- N'utilisez pas d'adoucisseur (appareil ou produit), il semblerait qu'ils relarguent certains éléments nocifs pour les plantes après une certaine durée d'utilisation.
Note : personnellement j'utilise pour la quasi-totalité de mes plantes de l'eau de source locale ayant peu de minéraux (résidus à sec < 30 mg/L) et un pH légèrement acide (pH=6.5). Un peu d'engrais en plus de temps en temps et le tour est joué ! Pas la peine de se compliquer la vie (et en plus ça ne coûte qu'à peine plus d'1 € les 9 litres). Il y a forcément des eaux vendues en grande surface près de chez vous ayant à peu près ces caractéristiques (on retrouve ces informations sur les étiquettes ou sur internet).
Pour arroser plusieurs techniques :
Arrosage par le dessus : dans ce cas veiller à apporter un volume à peu près équivalent à celui du pot.
Arrosage par immersion du pot : plus efficace, cette technique présente l'avantage de mouiller intégralement les racines. Attention toutefois à maintenir le mélange de culture lors de l'immersion (pas trop rapide) sous peine de le voir s'échapper du pot. Quelques secondes suffisent, évitez de les laisser plus de quelques minutes dans l'eau. Il est conseillé de changer l'eau entre chaque plante si vous avez plusieurs orchidées.
Note : si vous utilisez des cache-pots, laissez impérativement égoutter les pots quelques minutes avant de les remettre en place.
Engrais
Bien que frugales du fait de leur mode de vie en épiphyte, les Phalaenopsis ont besoin d'apports en minéraux, notamment en Azote (N), en Phosphore (P) et en Potassium (K). En effet le mélange de culture, du moins quand il est neuf, est totalement dépourvu de minéraux. Dans la nature, ce sont les débris végétaux, le ruissellement de l'eau le long des branches de l'arbre hôte ou l'activité animale qui apportent les minéraux à l'orchidée. Chez vous, il faudra utiliser de l'engrais adapté (l'engrais 'Orchidées' du commerce peut faire l'affaire) à une fréquence moyenne d'une fois tous les 15 jours l'été et une fois tous les mois l'hiver. Quelques règles à respecter :
- N'engraissez jamais 2 fois de suite. Alternez toujours avec au minimum un arrosage sans engrais.
- N'engraissez jamais une orchidée qui vient d'être rempotée ou qui montre des signes de déshydratation.
- N'engraissez que modérément les orchidées fragilisées par des maladies ou des erreurs de culture.
- Préférez les engrais liquides aux engrais en poudre. Si toutefois vous décidez d'utiliser de l'engrais en poudre, dissolvez-le plusieurs heures avant utilisation.
- Divisez par 2 les doses indiquées sur l'étiquette des engrais pour orchidées achetés en grandes surfaces.
Note : Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire cet article dédié aux besoins en minéraux des plantes et à l'utilisation d'engrais.
Le substrat
N'oubliez pas les Phalaenopsis sont pour la plupart épiphytes. Ils ne vivent donc pas dans de la terre ou du terreau. Il existe de nombreux types de mélanges de culture pour les Phalaenopsis. En voici quelques exemples :
- Le mélange classique copeaux d'écorce de pin (granulométrie 10/25 mm en général) + sphaigne ou mousse + billes d'argile ou vermiculite. C'est le mélange standard pour les Phalaenopsis (ainsi que pour la majorité des orchidées tropicales épiphytes). On en trouve facilement chez les horticulteurs ou les producteurs d'orchidées. Méfiez-vous des mélanges vendus en grande surface, pour la plupart trop riches et retenant trop l'humidité, ils sont bien souvent inadaptés aux Phalaenopsis. Si vous n'arrivez pas à vous procurer un mélange tout prêt, achetez les différents ingrédients et faites-le vous même, comme expliqué dans cet article.
- Billes d'argile + culture hydroponique. Plus rare, ce procédé semble donner de bons résultats mais nécessite un certain doigté. Le but est de disposer l'orchidée dans un pot avec des billes d'argile et de laisser le pot tremper dans de l'eau (filtrée ou changée régulièrement). L'eau en remontant par capillarité va alimenter les racines. La difficulté ici est d'estimer la vitesse de remontée de l'eau, qui varie en fonction du type de billes d'argile utilisé. Ce système est pratique car l'entretien est limité à son maximum, mais les plantes cultivées "normalement" ont des fois du mal à s'adapter à se type de culture (à cause d'une réadaptation délicate du système racinaire), et c'est encore pire dans l'autre sens (lorsque la plante passe de la culture hydroponique à une culture "normale").
- La sphaigne utilisée seule peut également convenir, surtout lorsqu'il s'agit de fortifier le système racinaire d'un Phalaenopsis jeune ou malade (ayant perdu une partie de ses racines). Ce type de substrat nécessite des arrosages plus espacés que le mélange classique à base d'écorce de pin.
Note : en cas de culture hydroponique, dans un pot opaque ou encore dans une motte de sphaigne pure, il arrive que les racines (y compris l'apex) soient jaunâtres, voire blanches. Pas de panique tant qu'elles sont bien charnues ! Cette dépigmentation n'a aucune influence sur le fonctionnement du système racinaire.
Rempotage
Il faut en moyenne rempoter tous les ans ou tous les 2 ans, de préférence au printemps et quelques jours après un arrosage car les racines sont encore un peu humides et donc moins cassantes que si elles étaient complètement sèches. Certaines espèces n'aiment guère les rempotages trop fréquents. Pour savoir quoi faire, regardez l'état du substrat et des racines :
- Rempotez d'urgence si les racines sont en mauvais état (brunes lorsqu'elles sont humides, molles, comme vidées de leur substance). Si votre Phalaenopsis ne possède presque plus ou plus aucune racine vivante, complétez le rempotage par l'ajout d'un peu de sphaigne contre la base de la plante pour l'aider à raciner.
- Rempotez si le mélange de culture renferme des champignons qui commencent à l'envahir.
- Rempotez si votre mélange a viré au brun foncé presque noir et que les morceaux d'écorce sont petits. C'est souvent le cas dès la première année avec les orchidées provenant du commerce.
- Evitez dans la mesure du possible de rempoter si la plante est en fleur ou en pleine croissance.
Le rempotage est délicat pour le néophyte, mais il est en fait très facile et rapide à réaliser. Vous devez vous munir au préalable d'un pot adapté, du nouveau mélange de culture, d'alcool et d'une paire de ciseaux robustes. Le volume du nouveau pot devra être à peu près équivalent à celui des racines vivantes. Les racines vivantes sont vertes et non brunes lorsqu'elles sont humides. Voici comment procéder (je vous invite à lire cet article qui reprend tout cela en image) :
- Retirez la plante de son pot en évitant au maximum de blesser les racines. Pour ce faire, couchez le pot et tapotez dessus. Une fois la plante extraite du pot, lavez soigneusement celui-ci.
- Secouez délicatement la plante de manière à éliminer tout le mélange de culture usagé. Finissez à la main pour les bouts d'écorce les plus récalcitrants.
- Coupez, à l'aide des ciseaux désinfectés, toutes les parties douteuses ou mortes (molles ou sèches).
- Disposez un peu de matériel drainant (billes d'argile par exemple) au fond du pot et placer les racines dans le pot en maintenant la plante d'une main. L'autre main servira à remplir le pot du mélange de culture neuf.
- Une fois l'orchidée stabilisée, utilisez vos 2 mains pour tasser correctement le mélange, en tapotant sur le pot ou en appuyant délicatement à la surface. Veillez à ne pas laisser de parties vides de mélange dans le pot. vous pouvez ajouter un peu de sphaigne en surface pour retenir l'eau lors des vaporisations.
- Stérilisez les ciseaux, surtout si vous comptez rempoter ou tailler une autre plante dans la foulée. Voilà, c'est terminé !
Note : le surfaçage, c'est-à-dire lorsque l'on ne remplace que la partie superficielle du mélange de culture, peut être effectué n'importe quand. Il peut servir lors de petits accidents de manipulation ou lorsque l'on arrose un peu trop fort et qu'une partie du mélange de culture est manquant ou dégradé à la surface du pot.
Les pots et supports de culture
Il en existe plusieurs, voici les 3 plus importants pour la culture des Phalaenopsis. Attention : si vous êtes débutants et que vous avez un Phalaenopsis hybride, n'optez que pour le pot en plastique transparent !
Les pots en plastique transparent : ils présentent l'avantage du pot (bonne hygrométrie pour les racines même par temps sec) avec en plus la possibilité de suivre la croissance, l'état d'hydratation des racines et l'état de décomposition du substrat. On en trouve aujourd'hui assez facilement.
Note : vous pouvez laisser les racines aériennes dépasser du pot, ce n'est pas un problème, si ce n'est esthétique. Privilégiant le bien être de mes plantes, je les laisse, mais s'il y a suffisamment de belles racines à l'intérieur du pot, vous pouvez en couper quelques-unes ou essayer de les faire rentrer de force, mais cela se solde souvent par une blessure de la racines ou pire, une cassure nette (si vous décidez de faire cela, faites-le lorsque les racines sont humides car elles sont alors plus souples).
Les pots ajourés : parsemés de gros trous par lesquels passent les racines, ils permettent une meilleure aération des racines que les pots traditionnels, profitable voire vitale pour certaines botaniques. Ils offrent ainsi un bon compromis entre les pots et la culture en épiphyte mais sont difficiles à trouver. L'utilisation de ces pots nécessite des arrosages plus fréquents.
Note : il est possible d'ajourer soi-même des pots en plastique transparents en y perçant des trous.
La culture en épiphyte : ce mode de culture est à réserver aux terrariums et aux serres humides. C'est le plus proche des conditions naturelles rencontrées par les Phalaenopsis. La plante n'est pas cultivée dans un mélange de culture mais simplement posée sur du bois (généralement du liège). Le principe est simple, utiliser des liens pour maintenir les racines et la plante contre le support en bois, ajouter un peu de sphaigne pour favoriser la repousse des racines et attendre que la plante se cramponne. Le principal avantage de mode de culture est l'absence de mélange de culture et de tous les soucis qui en découlent (rempotages, manque d'aération, parasites…). Il y a également des inconvénients : il faut notamment posséder un terrarium, une serre ou n'importe quel système vous permettant de maintenir une hygrométrie satisfaisante. En effet les plantes, dans ces conditions, sont cultivées comme si elles étaient dans la nature et nécessitent donc des conditions d'humidité équivalentes à celles rencontrées in situ, sous peine de voir les racines et la plante sécher rapidement. Certaines espèces, par exemple P. lobbii, P. parishii ou encore P. lindenii, préfèrent nettement ce mode de culture. A noter qu'un Phalaenopsis cultivé en épiphyte pourra rester plus de 10 ans avant de nécessiter un changement de support, sauf ci celui-ci est trop petit. Si vous voulez en savoir plus, voici un article détaillé montrant comment procéder pour installer votre Phalaenopsis en épiphyte.
La floraison
La floraison est la récompense attendue par tous ceux qui cultivent des orchidées. Les Phalaenopsis peuvent fleurir plusieurs fois par an, parfois sur la même hampe. Mais comment favoriser cette floraison ? Voici quelques conseils :
- La première chose à faire est de cultiver vos plantes dans les meilleures conditions, en leur apportant ce dont elles ont besoin quand elles en ont besoin.
- Si malgré cela, vos Phalaenopsis ne fleurissent pas ou peu, il est conseillé, lorsque cela est possible, d'abaisser la température nocturne d'environ 5°C et d'augmenter légèrement la luminosité. Faites cela pendant 10 à 15 jours, en veillant à diminuer les arrosages et uniquement sur des plantes vigoureuses et non carencées en minéraux.
- N'oubliez pas qu'entre le moment où la floraison est induite (lorsque la hampe pointe le bout de son nez) et l'ouverture des fleurs, il se passe plusieurs mois pendant lesquels il faudra chouchouter vos belles. Evitez surtout la sècheresse ambiante et les courants d'air froid, qui auront vite fait de faire tomber les boutons. Veillez également à ne pas laisser à proximité des fruits mûrs (surtout les pommes) car ils dégagent de l'éthylène qui peut faire avorter la floraison.
Une fois la floraison passée, que faire de la hampe ? 2 solutions s'offrent à vous :
- Le plus simple et le plus recommandé est de couper la hampe à la base. Il faudra attendre quelques mois pour voir une nouvelle hampe apparaître.
- Il est également possible de forcer la plante à refleurir (cette technique est propre aux Phalaenopsis). Pour ce faire, il faut couper la hampe 5mm au dessus du bourgeon latent le plus gros. Les photos ci-dessous devraient vous aider à les reconnaître.
Les bourgeons latents sont des bourgeons n'ayant pas évolué en fleurs. On les distingue car ils dépassent souvent (mais de très peu!) la bractée qui les protège. A l'inverse si le bourgeon a déjà évolué en fleur, il ne restera, une fois la fleur fanée, que la cicatrice du pédicelle floral (la petite tige qui portait la fleur). Une fois le ou les bourgeons latents identifiés, il suffit de couper la hampe en biais quelques millimètres au dessus de celui situé le plus en haut de la hampe (voir pointillés rouges sur les 2 premières photos). Si tout se passe bien, vous verrez ces bourgeons latents se "réveiller" pour évoluer en une nouvelle hampe. Quelques points importants cependant concernant cette technique :
- Cette technique force littéralement la plante à refleurir et ce sera forcément au détriment de la croissance des feuilles ou des racines. N'utilisez donc cette méthode que sur des sujets vigoureux.
- La floraison forcée est toujours moins spectaculaire que la floraison naturelle. Il y aura moins de fleurs et elles seront bien souvent plus petites.
- Il peut arriver que le bourgeon latent n'évolue pas en fleurs, mais en keiki, sorte de petit rejet qui apparait des fois à l'extrémité des hampes. Voir la partie suivante.
Les rejets et les keikis
Les Phalaenopsis sont capables de se reproduire par voie asexuée (c'est-à-dire sans avoir recours aux fleurs), en formant des rejets. Dans ce cas, les rejets sont alors des clones de la plante mère (même patrimoine génétique et donc mêmes caractéristiques). Les rejets peuvent apparaître à la base de la plante ou, plus fréquemment chez les Phalaenopsis, au niveau des hampes, sur lesquelles un bourgeon ne va pas évoluer en fleur, mais en une nouvelle plante : on appelle cela un keiki (ce qui signifie "bébé" en Hawaïen). La principale différence au niveau de la culture entre les rejets situés à la base et les keikis est que ces derniers doivent être séparés de la plante mère et rempotés car la hampe sur laquelle ils sont apparus ne dure pas éternellement, et le petit est donc voué à être déconnecté de la plante mère, alors qu'il n'a pas ses racines dans du substrat.
L'apparition d'un rejet ou d'un keiki peut avoir plusieurs origines et ce n'est pas toujours le signe d'une bonne ou mauvaise santé de la plante mère :
- Plante mère très vigoureuse et prédisposée à former des rejets à sa base ou des keikis (cela dépend de l'hybride ou de l'espèce considérée).
- Dérèglement hormonal.
- Utilisation d'engrais inadaptés ou mal dosés.
- Mélange de culture inadapté ou trop vieux qui entraine la mort des racines de la plante mère dans le pot. La plante n'a alors pas d'autres choix que de faire des racines au-dessus du pot, parfois au niveau d'un rejet à sa base ou d'un keiki.
- Plante mère mourante. Elle peut parfois dans ce cas produire un ou plusieurs rejet(s) à sa base ou keiki(s) avant de mourir.
Note : plus rarement, la plante va faire des rejets ou des keikis en même temps que des fleurs, voire avec des fleurs. C'est le cas du petit keiki à droite sur la photo, il ne fait que 4 cm et porte pourtant déjà 2 fleurs ! Le voici quelques semaines plus tard, une troisième fleur pointant même au milieu des feuilles :
Il est possible (mais pas nécessaire) de séparer les rejets situés à la base d'une plante mère et il est vivement conseillé de séparer les keikis une fois qu'ils sont assez grands (pour les raisons évoquées ci-dessus). Sauf cas d'urgence (si le pied mère meurt ou si la hampe sèche par exemple), attendez la fin de la floraison du petit s'il est en fleur et attendez qu'il ait au moins 3 feuilles et 3 racines d'au moins 3 à 5 cm avant de le séparer. Une fois séparé, il pourra être rempoté dans un pot de petite taille avec de la sphaigne pour favoriser la reprise. Afin d'illustrer ces points importants, j'ai rédigé 2 articles très complets sur les keikis (ces articles sont également valables dans le cas des rejets situés à la base de la plante mère) :
- Pour savoir quand et comment les séparer, je vous invite à lire cet article.
- Pour savoir comment favoriser le développement de leur système racinaire, je vous invite à lire cet article.
Bonjour,
Effectivement cela ressemble fort à un coup de froid (ou un manque avéré d’arrosage). De plus, l’air sec en cette saison n’a pas arrangé les choses. Il n’y a malheureusement pas grand chose d’autre à faire à part éviter tout nouveau courant d’air et veiller à ce que la plante soit bien hydratée (mais sans excès).
Bonjour,
On m'a offert un phalaenopsis il y a trois semaines environ. D'après la personne qui me la offerte, la fleuriste aurait indiqué que la fleuraison devrait encore durer un moment et au vue du nombres de boutons faire de nouvelles fleurs.
Je crains d'avoir fait subir un choc thermique à cette fleur en aérant mon appartement le week-end dernier. Depuis, les boutons ne s'ouvrent plus, se désechent et tombent. De plus les certaines fleurs ouvertes se referment sur elle même et s'affaissent. D'après les différentes lectures que j'ai faites, cela correspond au symptomes liés à un courant d'air. Mais je ne lis nul part ce qu'il faut faire pour stopper, si tant est que cela soit possible, la fanaison des fleurs et boutons restants.
Merci d'avance pour votre retour.
Nadège
Bonsoir,
Jaunissements + collet atteint + hampes avortées + racines molles/brunes = plante à l’agonie.
Je ne pense pas que c’est seulement le fait de l’avoir laissée au soleil (ou alors c’était tout l’après midi si c’est l’été chez vous). Il faut rapidement trouver ce qui ne va pas et s’occuper du système racinaire. SI vous n’avez pas commis d’erreurs graves (pas d’arrosages, trop d’arrosages/eau stagnante, trop froid, manque avéré de lumière, …) alors envisagez l’attaque de parasites (lisez cette page). Regardez bien sur/sous les feuilles et dans le pot. Dans tous les cas, vous devez rempoter de préférence dans un mélange riche en sphaigne (on en trouve maintenant dans certaines jardineries ou facilement en vente sur le net) pour favoriser la repousse des racines indispensables à la survie et au rétablissement de la plante. Dans cette optique, vous pouvez aussi faire une mini-serre (comme expliqué à la fin de cet article).
J’espère que cela vous aidera.
Cordialement,
Julien
Bonjour,
Passionée des Phalaenopsis, je me suis lancée dans leur culture il y a un peu près 2 ans. Depuis quelques jours, j'ai rencontré un nouveau problème. Par étourderie, j'ai laissée une de mes Phalaenopsis au soleil direct et depuis, elle a le collet jaune, elle perd ses feuilles. Je me suis apercue que ses racines étaient molles et brunes.
Elle venait de terminer sa floraison, ses deux hampes étaient encore en place et en même temps que le collet, elles ont commencées à jaunir. Je les ais donc coupées. J'ai bien pensée à la rempoter dans de la sphaigne mais je ne sais ni en cultiver ni en acheter.
Que faire ?
Bonne soirée et félicitations pour votre site !
Bonjour et merci !
Vos plantes ont l’air en pleine santé mais surtout au niveau végétatif puisqu’elles manquent de fleurs. Dans la nature, les Phalaenopsis alternent presque tous une période de croissance et une période de « repos » plus ou moins marquée suivant l’espèce (= période un peu plus sèche et/ou fraiche et/ou moins lumineuse). Je n’ai pas la chance de bien connaître la Martinique et son climat mais peut être que le manque de variations de température et de luminosité est la cause du manque de fleurs… Pour le reste, essayez de réduire un peu les arrosages quelques mois dans l’année (en décembre et janvier par exemple) afin de provoquer cette période de repos.
Pour finir, avez-vous dispensé un peu d’engrais (à faible dose, surtout Potassium et Phosphore) ? Car une plante carencée ne fleurit que rarement.
J’espère que ces quelques indications vous seront utiles,
Bien cordialement
Bonjour
Félicitation pour ce site, et je vous souhaite de belles fleurs.
Parmis mes phalae certains se comportent bizarement. Ils font des rejets sans cesse, et ne fleurissent plus, ils ont pourtant l'air en bonne santé. Je précise qu'ils vivents sur ma terrasse en Martinique donc fortes humidité/chaleur/luminosité. Au début c'est sympa d'avoir des rejets mais à la longue c'est usant de plus avoir de fleurs. Je joins des photos.
http://imageshack.com/a/img69/1829/abvw.jpg
Il y a 4 rejets on voit meme la cicatrice d'un que j'ai séparé.
http://imageshack.com/a/img30/7696/q17e.jpg
C'est lui, il va bien je cherche un support pour le monté en suspension, pour le moment il est à l'air libre, vive la Martinique!!!
Que modifier?
Cordialement
Bonjour,
J'ai moi aussi un cas similaire avec un seul Phalaenopsis qui refuse de refleurir. Si jamais les conditions de culture sont respectées (arrosages, lumière, engrais, substrat, système racinaire et rempotage, etc.), il n'y a pas grand chose d'autre à faire qu'attendre. D'autant plus qu'il est vrai que les orchidées dans le commerce sont souvent boostées pour fleurir, et qu'il leur faut souvent plus d'une année à s'en remettre (mais 5 ans me paraissent longs…). Cela dit, des modifications des paramètres de culture permettent parfois d'obtenir une floraison, surtout si on abaisse la température (>15°C tout de même) et qu'on diminue les arrosages, mais je préfère attendre plutôt que d'utiliser cette technique et "forcer" à nouveau la floraison de mes plantes.
Cordialement
Bonjour,
J'ai 6 orchidées phalaenopsis et un dendrobium nobile, depuis plusieurs années. Toutes mes orchidées refleurissent régulièrement, sauf une : un phalaenopsis que j'ai eu il y a 6 ans, qui avait deux hampes florales magnifiques qui sont restées en fleurs pendant 9 mois. Depuis, mon orchidée ne refleurit pas, elle fait des feuilles, est entretenue dans les mêmes conditions que les autres. Ai-je l'espoir de la voir refleurir un jour ? Je dois préciser que cette orchidée m'a été offerte, elle venait de chez un fleuriste, je suppose qu'elle a été 'poussée' à la floraison vu les superbes fleurs qu'elle avait. Peut-être a-t-elle besoin de repos, mais 5 ans cela fait beaucoup non ?!
Merci pour votre réponse.
Bonjour et merci de votre témoignage !
Pour répondre à votre question, les Phalaenopsis alternent période de floraison et période végétative et bien qu’il soit possible de tenir compte de cela pour leur culture (notamment au niveau des types d’engrais, de la qualité et de la quantité de lumière…), il n’est pas nécessaire de le faire pour réussir à faire (re)fleurir ces orchidées. Mes Phalaenopsis hybrides sont tous cultivés à la même enseigne (c’est-à-dire en fonction de la saison et non de la présence ou non de fleurs), et il m’arrive aussi de remarquer un petit décalage entre les périodes de floraison de mes différents spécimens. Tant que la plante est en croissance (fleurs, feuilles ou racines), c’est que tout va bien. Il ne faudra s’inquiéter (et encore le mot est fort) que si votre plante ne fleurit pas du tout pendant plus d’un an. Dans ce cas, il faudra vérifier que tout va bien au niveau de certains paramètres de culture (lumière, état du substrat et des racines, engrais, …) et que la plante n’est pas attaquée par des parasites.
J’espère avoir répondu à votre question et je vous souhaite bonne lecture sur mon site.
Cordialement
Bonjour,
je rejoins l'avis général sur la très bonne qualité de ce site et des infomations qui y sont dispensées. Je n'ai pas encore fait le tour de tout les articles mais je me permet de vous solliciter sur le cas d'une de mes orchidées qui après sa floraison sur deux hampes ne semble disposer qu'a ne produire que des feuilles. Pourtant elle dispose de la meme fréquence d'arrosage que les autres et du même ensoleillement. Y'a t'il une méthode particulière a appliquer sur les plants sans hampe florale ou faut il les entretenir comme les autres ?
Encore merci pour cet excellent site et au plaisir de vous lire.
Cordialement.
Bonsoir,
le ramollissement des pétales peuvent avoir plusieurs origines :
– phase d’adaptation, inévitable lorsque l’on reçoit une nouvelle plante. Cette phase dure + ou – longtemps et est + ou – néfaste pour la plante en fonction de la différence entre les paramètres de culture en serre de culture et ceux de votre intérieur. Si cette phase d’adaptation affecte les fleurs, ce sera en général d’abord celles à la base de la hampe.
– manque d’eau, dans ce cas et si ce n’est pas trop tard les pétales regonflent une fois que la plante est correctement hydratée.
– processus normal de flétrissement, les fleurs fanent car elles ont fait leur temps. Cela s’effectue en général des fleurs de la base de la hampe vers celles de l’extrémité.
Souvent, ces 3 points affectent simultanément une plante, surtout lorsqu’elle est nouvellement acquise (en effet, les plantes dans le commerce ne sont pas toujours bien arrosées, et parfois exposées depuis plusieurs semaines avant d’être achetées).
Mais aussi :
– air trop chaud ou trop sec. Evitez d’exposer votre plante à cela.
– origine phytopathologique (parasites, maladies, substrat ou système racinaire dégradé…). Vérifiez si des parasites ne squattent pas votre plante.
J’espère que cela vous aidera,
Bonne culture 🙂
Bonjour! J'ai reçu en cadeau une magnifique orchidée (phalaenopsis) rose il y a dix jours! Elle est très fleurie et de nouvelles fleurs sont prêtent à éclorent! Seulement, j'ai remarqué aujourd'hui que les pétales de certaines fleurs se ramolissent. J'habite dans le sud de la France, j'ai mis la fleur dans ma loggia (ouverte) pour qu'elle puisse profiter des écarts de températures entre l'extérieur et l'intérieur, sachant qu'il ne fait jamais moins de 18° la nuit en ce moment. La loggia est exposée Nord-Est et je fait en sorte que l'orchidée ne reçoive pas de lumière directe. Je ne l'ai arrosée qu'aujourd'hui, au bout de dix jours… Les fleurs ramolies peuvent elles être le signe d'un manque d'eau?? Peuvent-elles revenir à leur état normal?? Et si oui, comment faire?
Merci!
Bonjour,
Il arrive parfois chez certains hybrides que les sépales s’ouvrent nettement avant les pétales. J’avoue ne pas trop savoir pourquoi, surtout que sur une même plante, on peut trouver des fleurs comme ça et d’autres qui s’ouvrent « normalement ». En général, elles finissent tout de même par s’ouvrir entièrement.
Bonjour,
j'ai une orchidée qui m'a fait une tige, des boutons, qui se sont ouverts, mais seuls les 3 grands pétales "arrières" s'ouvrent, les 2 centraux restent fermés. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. Savez-vous pourquoi ? Merci.
Bonjour,
Merci pour votre réponse. Dans ce cas, je vais attendre un peu avant le prochain arrosage 🙂
Bonne journée !
Bonjour,
Il me parait peu probable que la plante est déjà soif au bout de si peu de temps. Cela dit, si le pot est petit (par rapport à la plante) et le substrat neuf et grossier, tout peut sécher plus vite (surtout si la plante est en fleur). Donc si le substrat est sec (pas juste par endroit), mais vraiment sec, alors vous pouvez arroser. Dans le cas contraire (ou en cas de doute), attendez encore quelques jours. Ne vous inquiétez pas, les Phalaenopsis sont résistants, la plante montrera des signes de déshydratations si vraiment vos arrosages sont trop espacés (rides sur les feuilles, chute prématurée des boutons et des fleurs…).
Bonjour,
Tout d'abord merci pour votre site très clair et bien utile pour la novice que je suis.
J'ai néanmoins un petit souci : on m'a offert un très beau phalaenopsis il y a une quinzaine de jours, il semble en bonne santé et les boutons s'ouvrent au fur et à mesure. Je l'ai arrosé une première fois quand je l'ai reçu puis une seconde fois vendredi dernier (bain d'une quinzaine de minutes avec ajout d'engrais), mais j'ai l'impression qu'il a déjà soif au bout de 4 jours : le substrat à l'air sec (écorces de pin qui sont marron clair par endroit, que ce soit en surface ou au fond du pot) et les racines sont assez pâles et semblent sèches également. Il n'y a pas de buée sur les parois du pot. Est-il possible que la plante ait déjà besoin d'être arrosée ? Je l'ai installée tout près d'une fenêtre orientée au Nord et il fait entre 19 et 21° dans mon appartement.
Me conseillez vous d'attendre quelques jours ou dois-je l'arroser dès maintenant ?
Merci d'avance pour votre réponse.
Bonjour,
Ce n’est pas grave, égouttez bien la plante et remettez la en place. Ce n’est pas comme si la plante était restée 2 jours avec de l’eau jusqu’aux feuilles. Rassurez-vous, il en faut plus pour tuer un Phalaenopsis!
Bonjour, mon fils vient de m'offrir un magnifiqe phaléanopsis. et je viens de faire une erreur fatale : je l'ai oublié dans l'évier avec 2cm d'eau pendant 2 heures ; je suis plein de feurs et de boutons . Aidez moi vite….
Bonsoir,
Il est déconseillé mais possible de rempoter pendant une floraison, il faut être prudent et ne pas abimer la plante. Tout dépend donc de l'urgence de la situation, difficile à dire avec si peu d'indices. Avec une photo, je pourrai certainement vous en dire plus.
Vous pouvez me contacter directement à l'adresse suivante : julien@tropi-qualite.fr
Vous pouvez aussi passer par le formulaire de contact si vos photos ne sont pas trop lourdes.
Bonsoir,
Merci pour votre reponse! Les racines qui sortent du peau ont un aspect jaunatre et le substrat a l'air sablonneux… Les feuilles sont un peu jaunatres egalement par rapport à mon phalaenopsis…
Concernant le rempotage, dois-je attendre la defloraison?
Merci!
Bonjour,
3 jours dans une pièce sombre (pas dans le noir) ne suffisent pas à expliquer ce genre de symptômes. A mon avis, cela date d’avant l’achat, probablement un excès d’eau au coeur (couplé à un manque d’aération dû à la colonne de verre), qui a tué les feuilles les plus jeunes et, je l’espère pour vous, n’a pas atteint le coeur de la plante (qui pourra cependant émettre un rejet le cas échéant). Vous avez bien fait de couper les parties mortes et de sortir la plante de la colonne. Soyez attentive à l’état du système racinaire, les racines doivent être belles et le substrat doit avoir l’air neuf (ou presque), pas noir et fragmenté. Dans le cas contraire, un rempotage pourra s’avérer nécessaire.
Bonne culture 🙂
Bonjour,
Ma fille ma offert ce jour un magnifique phalaenopsis blanc dans une colonne de verre. N'etant pas experte en orchidée mais en connaissant un petit peu quand meme je l'ai tout de suite sortie de cette colonne de verre. Elle avait les 2 plus jeunes feuilles jaunes et desechées, elle a 2 hampes florales avec 3 et 2 fleurs et des boutons dont certains sont en bonne santé mais 3 étaient jaunes et desechés. J'ai enlevé les feuilles et les boutons fletris. Je pense qu'il s'agit d'un excedent d'arrosage lors du stockage de la plante avant vente ou du fait que ma fille l'a conservé 3 jours dans une pièce sombre avant de me l'offrir. Que me conseillez vous de faire pour sauver cette plante et l'a conservé le plus longtemps possible?
Bonjour,
Même si la hampe semble vouloir reprendre sa croissance, une fois coupée, elle est vouée à mourir. Vous ne pourrez pas obtenir une nouvelle hampe ou une nouvelle plante ainsi (à moins de faire de l’in vitro), vous pouvez juste prolonger le spectacle des fleurs coupées… ce qui est déjà pas si mal 🙂 !
Bonjour, j'ai coupé un morceau fleuri de hampe florale. Je l'ai mis dans un vase avec un peu d'engrais et il semble bourgeonner. Que faut-il faire à présent pour le départ d'une autre orchidée ? Merci de votre réponse
Bonjour,
Des petites vaporisations peuvent faire du bien à la plante, mais Il faut éviter de mouiller les fleurs. Installée dans un grand vase, la plante est protégée et devrait mieux supporter la « sécheresse » relative de nos appartements et maisons. Je n’utilise pas cette technique mais je connais des personnes chez qui le vase semble avoir été profitable, il faut juste faire attention à ne pas trop arroser la plante (qui, du coup, sèche moins vite qu’une plante cultivée sans vase).
Il ne faut pas que les racines soient en contact avec de l’eau ou des billes d’argiles détrempées en permanence, c’est pour cela que je recommande l’utilisation d’une soucoupe pour isoler le pot des billes d’argile humides. J’espère que cela vous aidera.
Bonne culture 😉
Bonjour, on vient de m'offrir un Phalaenopsis dutch starlight blanc, dans un grand vase en verre transparent. Mais depuis que je l'ai installé chez moi, les boutons séchent et avortent. J'ai lu beaucoup d'articles sur l'hygrométrie, et je vaporise matin et soir les fleurs et les feuilles. Mais comme je suis novice ,je n'ai vraiment pas le coup de main;et j'ai peur de faire des erreurs fatales. Je voudrais avant tout savoir si je dois laisser la plante( qui se trouve ds un pot en plastique transparent) à l'intérieur de ce vase ou non; Sachant que les hampes sont collées aux parois et même certaines sont courbées par le verre. Le fait qu'il y ait ce "frottement" ne maltraite t il pas la plante? Vous parlez aussi de coupelle avec de l'eau mais sans que les racines trempent? Concrètement puis je déposer le peau en plastique dans une coupelle avec des billes d'argile mouillées c'est ça?
Je suis désolée je dois paraitre idiote, mais j'y connais rien, et je tiens à cette plante, les orchidées n'ont jamais tenu chez moi et j'aimerais que ça change! Merci pour votre aide!
Lyne
Bonjour,
Vous pouvez vous référer à l’article sur les keikis, cela devrait vous donner un exemple de façon de cultiver des plantes jeunes (ou fragiles).
Cordialement
Dans la majorite des articles que j'ai lu ici ou ailleurs [ Francais ou Anglais ] on ne parle que de plantes adultes mais jamais comment traiter/cultiver de tres jeunes plantes. je viens de faire l'acquisition de quelques 30 jeunes plantes de phalaenopsis en differente varietes importe de la Thailande et selon le vendeur ils devraient fleurir dans des 13 prochains mois, mais deja je possede quelques plantes adultes qui fleurissent regulierement tous les ans/
Bonjour,
Bien sûr qu’il faut l’arroser ! dès que la sphaigne est sèche soit tous les 2 à 4 jours suivant l’hygrométrie disponible.
Bonne culture 😉
Bonjour, j'ai un palaenopsis que je voudrai mettre en epiphyte mais même en regardant cette page ( qui est très instructive ) je ne trouve pas si on doit arroser ou non un palaenopsis posé en epiphyte. Vous pouriez répondre à mon probleme ?
Bonjour,
vous pouvez acheter de l’écorce en jardinerie (faire attention à la granulométrie car souvent ce sont des gros copaux). Il vous suffit alors de bien les rincer avant de les utiliser. Sinon sur internet vous trouverez facilement du substrat de qualité dans les boutiques spécialisées.
Cordialement
impossible de trouver le bon melange pour rempoter mes orchidées, celui que je trouve ne contient plus d'écorces comme avant, c'est presque que des boulettes de terre trés dures, merci de votre reponse j'habite ds le gers!!!
Bonjour Alexis,
Merci pour ce commentaire dont le début m’a bien fait rire !
Le rempotage est nécessaire seulement si les racines ou le substrat sont en mauvais état (usagé, noir, compact), si le pot est trop petit ou s’il y a des parasites dans le pot. Vous trouverez toutes les informations que vous recherchez sur le rempotage des Phalaenopsis et le substrat à utiliser dans cet article.
Concernant les engrais, il est préférable d’en utiliser régulièrement à une fréquence moyenne d’une fois tous les 15 jours l’été et une fois tous les mois l’hiver. Evitez d’en mettre après le rempotage (le temps de laisser les racines s’en remettre). Vous pouvez utilisez l’engrais « Orchidées » du commerce mais personnellement, je divise les doses indiquées par 2. Vous trouverez d’autres informations sur les engrais dans cet article.
Bonne lecture et à bientôt 😉
Bonjour et merci pour votre site qui est le meilleur que j'ai trouvé sur le web pour aider les nuls dont je fais partie à cultiver leurs orchidées !
J'ai un phalaenopsis qui fleurissait beaucoup jusqu'au début de l'an dernier. Depuis, il produit des keikis que j'ai mis en pot en suivant vos indications, avec succès. Le pied mère semble se porter bien mais j'imagine qu'il doit manquer de quelque chose pour bourgeonner sans cesse. Dois-je le rempoter? Lui donner de l'engrais? dans le premier cas, que choisir comme substrat? Dans le second cas, quel engrais lui conviendrait le mieux? Merci d'avance pour votre aide et encore bravo pour votre site.
Bonjour et merci pour ce commentaire qui me fait plaisir 🙂
N’ayez pas peur, tout se passera bien si vous y allez doucement en respectant les grandes lignes directives du site. Sachez également qu’il est possible de séparer les rejets « classiques » (à la base de la plante mère), il suffit d’attendre un peu pour que la jonction entre les 2 plantes soit bien visible (afin de pouvoir couper plus facilement) et que le rejet émette quelques racines.
Bonne culture 😉
Bonjour, tout d'abord je tiens à remercier Julien pour tous ses conseils, ce site est formidable. Grace à vous, j'ai tous mes orchidées qui font de nouvelles hampes. J'ai 3 keikis qui poussent sur l'une de mes horchidées, une collée au pied de la mère dont je pense que je ne pourrais pas les séparer, par contre les deux autres sont sur la tige principale. Cela fait maintenant un peu plus de 6 mois que je regarde mes keikis et maintenant ils ont tous les deux 4 racines de 3 cm et même une hampe à chacun. Je vais attendre un peu que les racines fassent un peu plus de 5 cm pour les détacher. Et là, quand viendra ce moment j'aurais un peu peur de les séparer de leur mère. J'espère que tout se passera bien A bientôt …
Merci Julien de m' avoir répondu aussi vite, je vais donc sans hésitation couper la hampe à sa base !
Bonjour Catherine,
Le fait de couper la hampe au dessus d’un bourgeon dormant permet de ‘forcer’ l’orchidée à refleurir, mais cela ne marche pas à tous les coups. Si la plante n’a pas assez d’énergie pour amorcer une nouvelle hampe à partir de l’ancienne, celle-ci ne poussera pas et/ou jaunira jusqu’à la base. Il n’y a pas de problème tant que ce n’est que la hampe qui jaunit (pas les feuilles).
Coupez l’ancienne hampe à raz et ne vous inquiétez pas, lorsque l’orchidée sera prête à fleurir à nouveau, elle émettra une nouvelle hampe depuis sa base.
Bonne culture 🙂
Bonjour, petit problème, pouvez-vous m' aider ?
J' ai achete en mars,une magnifique orchidée (phalaenopsis)avec de superbes fleurs blanches.Après la floraison a peu près mi mai, j' ai comme on me l' a dit lors de l' achat , coupé la hampe encore(verte) au-dessus du 3ème oeil. Depuis,elle se porte bien et a refait 2 feuilles (belles) et voilà que depuis 1 semaine la tige coupée au 3eme oeil jaunit direction des racines à une vitesse inquiétante. Que dois-je faire ? La laisser ? La couper complètement à ras ? Il a fait très chaud ces 10 derniers jours, j habite la côte d' azur, un excès de chaleur pourrait-il en être la cause ??Merci de vos conseils car je ne sais pas quoi faire … Pensez-vous que ma plante pourra refleurir ? C 'est ma première orchidéé!
Bonjour Nathychka,
Un flétrissement général de la plante traduit souvent un manque d’eau (ou d’humidité) ou un excès de chaleur. Avez-vous arrosé correctement votre plante lors de la floraison ?
Concernant le D. nobile, il est normal que les anciennes tiges soient ridées car elles se vident petit à petit de leurs réserves pour assurer la croissance des nouvelles tiges. Pas de panique tant que les nouvelles pousses sont belles. Pour la floraison, il faudra attendre que les rejets atteignent une taille suffisante.
J’espère que cela vous aidera,
Bonne culture 🙂
Il a effectivement essayé ce procédé , ils nous restent maintenant a patienter en esperant voir quelques graines germées , encore merci nous ne manqueront pas de vous tenir au courant , cordialement karine et yves
Bonsoir,
Merci de votre visite. Je ne sais malheureusement pas où trouver ce champignon mais j’ai déjà entendu parler de personnes faisant germer leurs graines sur les racines de la plante-mère. Le champignon y est, paraît-il, encore présent lorsque la plante est adulte. J’espère que cela vous aidera. Tenez-moi au courant si vous trouvez des informations intéressantes.
Bonne culture
Bonsoir mon ami m a envoyé le lien de votre site , on se regale a admirer votre collection d orchidées , il est lui meme fan des phalanéopsis et vient meme de recolter les graines de ces pollinisations seul petit probleme …. se procurer le fameux champignon !!!!! peut etre pouvez vous nous aider ? encore merci et félicitation pour votre site et merci de nous faire partager votre passion . Cordialement karine et yves
bonjour, désoler de vous déranger mais voilà ma question ma dendrobium est en fleur, mais les fleurs sont comme fané, les pétales sont flétries, les tiges sont quant à elles bien verte, mais les feuille aussi sont flétris, je ne sais pas si je peux sauver mes fleurs et d'autre part j'ai une dendrobium nobile à cause d'un courant d'air elle à perdu toute ces fleurs mais de nouvelles tige sont apparus, les ancienne sont fortement ridées et plus aucune fleur à l'horizon, auriez vous des conseils, si vous le souhaitez je peux vous envoyer des photos
merci de votre aide précieuse
nathychka
Bonjour,
Vous n’êtes pas obligés de couper l’ancienne hampe au dessus de la nouvelle pousse, cela ne devrait pas gêner la croissance de la nouvelle hampe.
Bonne culture 🙂
bonjour bin voila ma quesdion j'ai recu une .une hochidee a noel elle a perdu ces fleur il un peut de temps mais la je viens de voire quelle a une nouvelle hampes qui pose sur la une des deux branche au niveaux deux 3 ouille es que je doit couper la hampes principal au niveaux de la nouvelle pose merci a vous
Bonjour,
Tout dépend de la taille des racines. Si les racines font presque 5 cm et que vous êtes rigoureux vous pouvez tenter, si elles sont vraiment petites (< 2 ou 3 cm) il est préférable de les laisser grandir encore un peu. Vous l'avez compris, plus les racines sont développées, meilleures sont les chances de survie du keiki. Dans le doute, je vous conseille donc d'attendre encore un peu et pourquoi pas de favoriser la croissance de ces racines avec la technique expliquée dans cet article.
Je vous souhaite bonne culture et longue vie à vos 2 keikis 🙂
A bientôt 😉
J'ai une orchidée mère avec 2 keiki(s) avec hampes florales, le premier keiki a 2 racines qui non pas 5 cm et le 2ème a 3 racines
qui n'ont pas non plus 5 cm. Pour les feuilles, c'est bon il y en a assez ! Je pense attendre que les racines de mes keikis soient plus grandes avant de les séparer
de la plante mère… qu'en pensez-vous ?