Catégorie : Techniques de culture
Suite aux questions de plus en plus nombreuses concernant mes terrariums, je vous ai concocté un article "pas à pas" très complet vous montrant comment j'ai réalisé la plupart d'entre eux. Cet article complètera celui où je présente mon grand terrarium avec toutes les conditions nécessaires à la réussite de vos cultures.
Note : comme précisé à la fin de l'article concernant mon grand terrarium, cette technique peut servir de base même pour les terrariums/paludariums destinés à abriter des animaux. En effet cette note vous explique pourquoi l'élevage d'animaux et la culture des plantes épiphytes sont une bonne combinaison dans une structure de type terrarium ou paludarium.
Afin de compléter un peu mon article sur mon grand terrarium, je vous présente aujourd'hui la zone de celui-ci dédiée au maintien d'espèces rares, fragiles ou en convalescence. Je m'en sers aussi de nurserie pour les semis, même si certaines zones de mon cadre géant, très humides, semblent faire également l'affaire. Cette zone occupe seulement un quart du terrarium, mais tout est réuni pour que la croissance de mes petites soit maximale. Elle est située juste au dessus de la cascade et à côté d'une sortie du brumisateur. Mes plantes profitent donc à la fois d'une hygrométrie et d'une aération irréprochable. Pour compléter cela, des systèmes d'accroches permettent de suspendre les plantes à quelques centimètre seulement des néons, pour celles qui ont vraiment besoin d'une cure intense de lumière. Le tout étant en plus facilement modulable en termes d'intervalle ou de durée de brumisation et/ou d'éclairage. Cette zone est très efficace et j'ai vu bon nombre de plantes/plantules parfois moribondes ressusciter en quelques semaines seulement. Voici la photo :
Bonne culture, à bientôt 🙂
Comme précisé dans l'article présentant ma nouvelle structure, tout n'était pas encore au point. C'est chose faite maintenant et le système d'humidification est en place. Vu la taille de la structure, je me suis retrouvé rapidement confronté à un problème : Il n'existe pas pour ma structure de brumisateur (ultrasonique) assez puissant dans le commerce, loin de là (pas assez de têtes, pas assez de réserve et ventilateur trop petit). De plus je ne voulais pas humidifier avec un système sous pression, à cause du bruit, des risques de fuite et des éclaboussures. Du coup une seule solution, le faire soi-même. Voilà quelques caractéristiques du système :
– 9 têtes de brumisation.
– Environ 40 litres de réserve (j'ai utilisé une sorte de poubelle plastique que j'ai étanchéifié).
– Un gros ventilateur (300m3 / heure) pour mettre tout ça sous pression et permettre l'utilisation d'un long tuyau (plus de 6 mètres) pour répartir la brume partout.
– Un water timer GSE utilisé pour faire tourner le brumisateur à une certaine fréquence le jour et une autre fréquence la nuit.
Le système est plutôt efficace, et permet de brumiser à 13 endroits différents sur la structure. Tout le cadre n'est pas humidifié de la même façon, de manière à varier les conditions de culture sur la structure. Ainsi, chaque Tillandsia et chaque Phalaenopsis y trouve son compte :
En attendant la suite, je vous souhaite bonne culture 😉
à bientôt