Présentation de l'espèce :
Cette espèce de Tillandsia est assez connue. Elle est originaire d'Equateur, où elle pousse en épiphyte à des altitudes proches du niveau de la mer. On la retrouve très souvent en jardinerie et il est donc facile de se la procurer.
Note : une révision importante de la taxonomie de la sous-famille des Tillandsioideae (dont font parti, entre autres, les Tillandsia) est parue en octobre 2016. Elle place cette espèce dans le genre Racinaea et devrait donc désormais se nommer Racinaea dyeriana ((André) Barfuss & W. Till).
Description botanique de l'espèce :
Plante : épiphyte acaule de taille moyenne (30 à 35 cm).
Feuilles : en rosette étanche dressée, souples, vert clair, ponctuées de petites taches foncées, surtout au niveau de la gaine.
Epiderme : écailles très fines, presque invisibles à l'oeil nu.
Inflorescence : simple ou digitée. Les épis sont plats, longs de 10 à 25 cm, avec des bractées florales coriaces orange/rouge vif, plus grandes que les fleurs. Les bractées de la tige florifère sont imbriquées, légèrement écailleuses et tachetées de rouge.
Fleurs : sessiles, petites (1 cm de large), non tubulaires, blanches. Les fleurs s'épanouissent de la base de l'inflorescence vers son extrémité. Fleurs non parfumées. Les étamines et le pistil sont inclus. Les fleurs ne durent que quelques heures (24 au maximum), et noircissent rapidement une fois fanées.
Néophyte ? Consultez cette partie dédiée à la description botanique des fleurs de Tillandsia, cela vous aidera !
Paramètres de culture de l'espèce :
(Rappel : ces données sont toujours à adapter à vos propres conditions de culture !)
Cette espèce est une espèce "verte" très connue (suivre ce lien pour la classification des Tillandsia). C'est une espèce assez difficile à maintenir, souvent à cause d'arrosages inadaptés.
Disposition : en pot ou en épiphyte (sur un bout de bois par exemple, comme expliqué dans cet article). Placez la plante très près d'une fenêtre à l'intérieur. Elle est souvent vendue en pot mais il est possible de la dépoter pour la cultiver en épiphyte sur un bout de bois par exemple. Cela dit, certains individus n'apprécient pas ce changement de mode de culture. Si vous décidez de la cultiver dehors (je le déconseille), faites-le à l'ombre.
Luminosité : cette espèce nécessite une luminosité moyenne. Comme toutes les espèces peu pourvues en écailles, elle ne supporte pas le soleil direct l'été.
Température : rentrez-la assez tôt à l'automne si vous la cultivez dehors, de manière à ne pas lui faire affronter des températures nocturnes inférieures à 12°C, surtout si elle est humide. C'est une espèce assez frileuse.
Hygrométrie : élevée de préférence.
Aération : comme pour tous les Tillandsia, une bonne aération est requise.
Arrosages : en épiphyte, je les arrose tous les jours ou presque, été comme hiver. La disposition des feuilles en rosette étanche indique qu'il faut l'arroser au coeur, même si elle est cultivée en pot (ne pas laisser d'eau stagner dans le coeur au début de la floraison, de manière à ne pas noyer l'inflorescence lorsqu'elle n'émerge pas encore de la rosette). Changer l'eau du coeur une fois tous les 2 ou 3 jours. Bien qu'épiphyte, cette espèce est souvent vendue en pot. Il n'est pas inutile dans ce cas d'humidifier légèrement la motte mais ne le faites pas tous les jours, vous risqueriez de faire pourrir la base de la plante (maintenez simplement la motte légèrement humide).
Engrais : espèce assez gourmande pour un Tillandsia. Engraissez 2 à 3 fois par mois l’été et 1 à 2 fois par mois maximum l’hiver, en fonction de la lumière disponible et de la croissance de la plante.
Néophyte ? Consultez cette page dédiée aux bases de la culture des Tillandsia, elle devrait vous intéresser !
Bonjour,
Merci pour vos encouragements.
Inutile de rempoter, T. dyeriana est, comme la majorité des Tillandsia, une plante épiphyte et le pot n’a donc pas grande importance du moment que la plante tient debout.
Cordialement
bonjour, tout d'abord merci pour votre formidable site tres complet, beau travail continuez comme ca.
je viens d'acheter un tilandsia dyeriana et a la reception j'ai été surpris de voir une plante de 25cm avec un rejet de 6cm dans un mini pot de 6cm de diametre, donc j'aimerais savoir si je doit le rempoté dans un pot plus grand ou si cela lui convient?
Bonjour,
Peronellement, je garde le substrat d’origine avec cette espèce. Cela dit, si vous voulez vraiment en changer, utilisez le mélange pour Nepenthes ou orchidées (c’est souvent le même). J’ai obtenu des résultat satisfaisant aussi avec de la sphaigne. Dans tous les cas, le pot devra être de petite taille et le substrat très peu arrosé (humidifié mais jamais détrempé).
Bonne culture 😉
Bonjour,
J'ai un petit problème, en fait j'ai acheter un T. Dyeriana lors d'un week end spécial plante, le Varietas Florum dans les Landes, je souhaiterai savoir quoi mettre comme substrat, le vendeur ma conseillé des billes d'argile sou un mélange Nepenthes ou d'orchidée. Pourriez vous me dire lequel est le mieux.
Merci d'avance Cordialement une passionée de plante.
SE ME OLVIDÓ DECIRTE QUE YO VIVO EN VENEZUELA, DONDE EL CLIMA PERMITE CULTIVAR AL AIRE LIBRE.
GRACIAS POR TU RESPUESTA
LUIS ALEJANDRO URBANEJA
Hola Luis Alejandro
¿Algún consejo en mi sitio web son algunos consejos para hacer crecer plantas en el país, en interiores (invernaderos, terrarios casa …) o en el exterior si el tiempo lo permite (en mi región de Francia, esto es posible sólo en la primavera verano y otoño).
Siempre dependiendo de la especie. Por ejemplo, T. dyeriana es difícil de cultivar al aire libre en Francia en mi área. Les dejo esta especie en mi terrario o en mi cuerpo gigante.
Saludos, Julien
¡Gracias!
A el Sr. "Matador de Tillandsias" le pregunto si los consejos para la T. Dyeriana son para el ambiente natural o para el cultivo en invernadero. Muy interesantes sus recomendaciones, que serán de utilidad en el cultivo.
Agradecido, Luis Alejandro Urbaneja
Caracas,Venezuela
Muy agradecido por la existencia de ese portal, su enseñanza es de mucha utilidad para nosotros lo aficionados al cultivo de Orquídeas y Bromelias.
atentamente,
Luis Aejandro Urbaneja
Caracas, Venezuela
Bonjour,
D’une manière générale, j’utilise pour presque toutes mes plantes épiphytes de l’engrais à orchidées (que je dilue au moins par 2).
Bonne culture 🙂
Bonjour, je viens d'acheter un T. dyeriana en pot et j'aimerai savoir quel engrais utiliser ?
bravo pour votre site complet et passionnant, j y passe des heures à trifouiller et rêver d'acquèrir des espèces de Tillandsia….
Je vous remercie cordialement.
Bonjour,
En général, les Tillandsia cultivés en pot nécessitent un mélange aéré et plutôt acide. Un mélange de tourbe et de fragments végétaux (feuilles mortes) avec quelques éléments drainants est le mélange le plus couramment utilisé. J’ai déjà entendu parler de « mélanges pour Broméliacées », mais sans avoir pu en trouver en magasin (mais sur le net certainement).
Bonne culture 🙂
Bonjour
Je viens d'acheter un tillandsia dyeriana à l'ELK en Belgique,et je voudrais savoir quoi utiliser pour rempoter cette plante.
Merci par avance.
Cordialement.
Bonjour et merci de votre visite, Effectivement c'est un problème qui peut survenir avec certaines espèces mais je n'avais jamais été confronté à cela avec un T. dyeriana. J'arrose au coeur tout le temps et humidifie régulièrement les plantes même après floraison (j'évite juste de le faire quand l'inflorescence pointe au centre de la rosette). Je pense que vos plantes manquaient de lumière ou de chaleur pour que la pourriture s'étende à tous les rejets…
A bientôt j'espère 🙂
En culture, laisser de l’eau dans le coeur de la rosette de T. dyeriana lui est visiblement très bénéfique au stade végétatif mais dès que la tige florale est apparue il est alors préférable ne plus l’arroser par le coeur et lorsque cette tige est fanée il devient IMPERATIF de ne plus le faire, sinon c’est la pourriture assurée de la base de la rosette et celle-ci se communique rapidement au(x) jeunes(s) rejet(s) avec perte totale de la touffe. De même, il faut prendre garde à l’humidité à la base extérieure de cette vieille rosette (arrosages minimalistes et très espacés si elle est cultivée en pot). Donc, coeur au sec et pieds au sec après la floraison et séparation dès que possible des rejets, voilà le secret de la conservation prolongée de cette superbe plante.
Bon, faites ce que je dis et pas ce que je fais. Moi aussi, comme beaucoup, j’ai perdu cette plante, mais après l’avoir fait refleurir deux fois, ça me console un peu. Je m’étais alors dit que si dans la nature les rosettes défleuries contenaient de l’eau, ce serait quand même plus physiologique de singer la nature et que les susdites précautions étaient peut-être excessives. Bien mal m’en a pris… Eh non, la culture n’est pas la nature !
Je découvre avec plaisir ce site, enfin quelque chose qui tient la route à propos des Tillandsias et en français ! Félicitations à son auteur et bonne continuation ! 🙂
Très interessant. J'ai acquis un Tillandsia dyeriana. Je suis prenneur pour tous les conseils de culture complémentaire merci.